Les débuts
Les premiers pas du Théâtre du Petit Marly ont lieu en 1984, au local des jeunes. Au printemps 1985, la troupe joue des extraits de Knock (Jules Romain), et du Malade imaginaire (Molière), devant le personnel et les résidents du Foyer Saint-Camille et des Ateliers de la Gérine.
L’année suivante, sous la direction d’André Galley, la troupe monte Sisyphe et la mort (Robert Merle). La pièce sera interprétée le 7 mai 1986 aux Rencontre théâtrales de Bulle et remportera « un vif succès », selon le compte-rendu de La Liberté. Elle sera ensuite reprise les 16 et 17 mai
à l’Ecole secondaire de Marly
Grand-Pré.

L’assemblée constitutive
L’assemblée constitutive de l’association du « Théâtre du Petit-Marly » et l’adoption des statuts ont le 17 novembre 1986. Les membres fondateurs sont au nombre de neuf:
- Canisia Berset – présidente,
- Martha Clément – caissière,
- Françoise Jaquier,
- Marie-José Sauterel,
- Marie-Jeanne Lässer – secrétaire,
- Robert Hélou,
- Patrick Tavoli – vice-présidence,
- Dominique Javet,
- Pierre-Alain Zumwald.
Le redépart – « La Soupière »
Après le succès remporté par Sisyphe et la mort, le TPM peine à retrouver un second souffle. Les membres sont divisés sur l’orientation à donner. Marie-Jeanne Lässer aborde alors Herbert Wicht, qui reprend la destinée de la jeune troupe. Il propose La Soupière (Robert Lamoureux), une pièce qui cartonnait à l’époque et qu’il avait déjà mise en scène et jouée à Belfaux. Ce choix fait l’unanimité et la troupe se met au travail. Trois représentations feront quasiment salle comble à Marly Cité les 4, 5 et 12 avril 1987.
Le Théâtre du Petit-Marly, qui en est à sa deuxième saison, a un bel avenir devant lui. L’accueil chaleureux que la population a réservé à « La soupière » prouve que cette jeune troupe est sur la bonne voie.
La Liberté du 8 avril 1987 ; “Théâtre du Petit-Marly, « La Soupière » fait un tabac”.
Le choix du théâtre de boulevard
Depuis cette deuxième saison 1987, le Théâtre du Petit-Marly est toujours sur les planches ! Fortement encouragée par l’accueil du public, la troupe fait le choix de privilégier les pièces issues du répertoire du théâtre de boulevard.
À ce jour, la troupe a joué au total 23 pièces depuis ses débuts :
- Sisyphe et la mort (1986)
- La soupière (1987)
- Le saut du lit (1988)
- Oscar (1989)
- Jeff (1990)
- Les deux vierges (1991)
- J’y suis… j’y reste (1992)
Cette dernière pièce a été l’un des plus grand succès de la troupe, avec sept représentations ayant rassemblé près de 2’200 spectateurs. Pour celle-ci, la metteuse en scène Jacqueline Bächler fait monter un décor figurant le jardin d’hiver d’un château, dotée d’une véritable fontaine. Décors hallucinants, costumes exceptionnels, distribution d’une grande richesse, ce spectacle a laissé des souvenirs mémorables au public.

Une certaine variété dans la comédie
L’année suivante, trois comédiens fidèles de la troupe, rejoints par deux nouveaux talents, montent sur scène pour interpréter On m’appelle Émilie, une comédie tendre et pétillante de Maria Pacôme.
D’autres formes de comédies sont ensuite explorées : policière, intrigante, sketchs, etc. A partir du milieu des années 90, le TPM perd progressivement sont rythme de croisière, avec des interruptions de plusieurs années et de fréquents changements de distribution. Le succès reste cependant au rendez-vous, avec :
- On m’appelle Emilie (1993).
- Piège pour un homme seul (1994).
- Peau de vache (1995).
- La bonne Anna (1998).
- Vacances de rêve (1999).